MARCOPHILIE DE SETE
CHAPITRE X - MARQUES MARITIMES ou FLUVIALES
MARQUES FLUVIALES
Connaissemement du canal du midi pour un chargement de bois de Carcassonne à Cette (Patron de la barque de Marseillan) daté du 26 Frimaire an

canal

Cachet de service au dos de la lettre suivante du 1er Octobre 1845, évoquant la réouverture du canal du midi après "chômage". Cachet précurseur du cachet suivant confirmant l'utilisation postale des barques. Ce service CETTE / MONTPELLIER, lent, n'a pas pu résister au chemin de fer plus rapide et desservant à coeur de ville.

L'intitulé en est ADMINISTRATION DU CANAL DU MIDI ¤ // SERVICE DE TRANSPORTS ACCELERES// BUREAU/ DE/ CETTE.

fluviale
Trés rare document sur l'exploitation de barques Cette à Perols sur le canal du midi

Cachet de service trouvé au dos d'une lettre de Novembre 1855 de Cette pour Lyon. Preuve qu'il existait bien un service de courrier sur le Canal du midi. Pièce exceptionnelle et inconnue jusqu'alors. Un grand merci au sympathique collectionneur m'ayant communiqué ce document unique.

canal midi

Le service de bateaux à vapeur a essentiellement servi à la traversée de l'étang de Thau depuis les onglous à Marseillan jusqu'à la reprise du canal du midi à la hauteur de Balaruc les usines. La traversée des  barques (tractées par chevaux au long du canal) était assurée en trains de bateaux. Le gain de temps était considérable par rapport à une traversée à la voile qui pouvait durer jusqu'à deux jours selon les conditions météorologiques (voire impossible en cas de fort vent d'Est).


A rapprocher de ce courrier de Cette à Meze  (Octobre 1851)  sans marque de départ (Peut être confié directement au bateau poste ci dessus nommé)

MARQUES MARITIMES
CORRESPONDANCES CONFIEES
maritime
maritime
Trés difficile à identifier : les correspondances confiées à un capitaine de navire : Ici la confirmation se trouve dans le texte . Un navire partant de Cette pour Barcelone, faisant escale à Agde pour "remise de la présente".  Grande rareté des correspondances maritimes du début du XIX°..
LES CORRESPONDANCES MARTIMES AVEC L'ESPAGNE
Lettre remise à un bateau marchand en provenance de Cadiz le 30 septembre 1836 . Remise à Cette lors d'une escale, taxée 11 (10 pour le port et 1 pour le capitaine du bateau) et revêtu du cachet linéaire COLONIES PAR/CETTE + Cad Type 12 du13 oct 1836 . Entailles de purification au vinaigre faites au pavillon sanitaire de Cette. Arrivée à Paris le 17 Octobre (cachet dat A).Seules deux pièces de ce type d'entrée avec l'Espagne sont connues .RRR

Aprés les accords de réciprocité France/Espagne, les lettres espagnoles remises directement à la boite mobile du bateau étaient oblitérées à l'arrivée à Cette. Les timbres étaient oblitérés du GC 822 conjointement au type 15 Espagne/Cette (trés rare : indice 22). A l'inverse les timbres français étaient oblitérés dans le sens France/Espagne d'une linéaire "Estangero Barcelona"  ou bien plus tard, du cachet "Admon de Cambio/Barcelona". Les lettres en transit étaient parfois frappées du rarissime cachet Espagne/Cette octogonal

(Vente Roumet 2013)
Marque trés difficile à trouver surtout dans cet état La linéaire ESTRANGERO / BARCELONA sur un courrier comportant deux 20c empire ND (utilisation tardive).estrangero  

espagne cad 822

octogonal
marque entrée

Cachet quasi introuvable (quelques exemplaires connus), le cachet octogonal Espagne/cette.  Apparemment utilisé uniquement en transit. (ventes sur offres mai 2015 et Juin 2017)

Revendication du transport par mer par l'expéditeur = taxe 6 décimes (40c tarif internationnal, 20centimes revendication transport par mer)
espagne_italie
Une trace (rare) de l'utilisation du port de Cette  en transit entre l'Espagne et l'Italie.
Lettre en provance de Gerone  pour Gênes. Finalement, la lettre fut acheminée par voie de terre (marque via di Junquera) alors que l'expéditeur demandait l'acheminement par voie de mer (Via Palamos et Cette).
espagne
Depuis Minorque (Baléares), cette lettre est entrée par CETTE à destination de Port La Nouvelle. L'oblitération ayant été effectuée au bureau de départ cela signifie que la lettre a été remise au bateau par sac postal à destination de la France. Les entrées par CETTE étaient beaucoup plus rares que les entrées via St Jean de Luz, Perpignan, Marseille  ou Bayonne.
LES CORRESPONDANCES MARITIMES AVEC L'ALGERIE

maritime

Lettre en provenance d'Oran pour Cette durant la pèriode de pacification.   RRR
Les courriers de la période de pacification (1830-1843) sont rarissimes.
Quelques familles commencent à coloniser l'Algérie, aucun service postal n'est encore en fonctionnement, Le service régulier débutera en 1848. En 1842, les paquebots disposaient toutefois de boites mobiles sans garantie de date de départ. Ci dessous , une lettre d'Octobre 1842, remise à un navire touchant Cette, et réexpédiée sur Arles sur Tech le 18 Octobre. Pièce exceptionnelle...oran précurseur

oran precursuer

Les correspondances échangées avec l'Algérie et débarquées à Cette sont rares Il s'agit principalement de plis portant l'un des deux cachets ALGER/BATEAU A VAPEUR (Salles 511) ou bien ORAN/BAT A VAP (Salles 516), les timbres lorsqu'il y en a sont frappés du PC687 ou du GC 822 de Cette. Exceptionnellement (ind35) les cachets à date sont en rouge (4 pièces connues pour le cachet d'Alger, 1 piece connue pour le cachet d'Oran)



alger

oran

oran bat a vap

Seule piece connue du cachet ORAN/BAT A VAP en rouge avec timbre oblitéré PC 687 (VSO Lugdunum Philathélie)
Les correspondances en provenance de Cette et débarquées en Algérie à Alger ou Oran étaient frappées du PC3710 d'Alger ou du PC3732 d'Oran accompagnés du cad CETTE/BATEAU A VAPEUR (Salles 514) pour le bureau d'Alger et du cachet CETTE/BAT A VAP (Salles 517) pour le bureau d'Oran. Ces lettres sont encore plus rares que dans le sens Algérie/Cette et les lettes timbrées rarissimes. Il n'est pas connu de lettres de ou vers le bureau de Philippevillecadcad 

languedoc

Ici l'aller et retour de courrier par "le Languedoc" bateau de 80 cv à hélice de la Compagnie Générale Maritime. (Salle 511/514)

Mis à part les plis  identifiables par un cachet maritime, il existe un certain nombre de plis maritimes qui sont parvenus à Cette sans marque distinctive. Seules les marques de transit et de provenance permettent d'identifier ces plis.
C'est le cas de ce pli en provenance d'ARZEW en mars 1852 ayant transité par Alger et Cette avant de parvenir à Montpellier.


Les expéditeurs sétois donnaient parfois leur courrier pour l'Algérie à des batiments du commerce qui transmettaient les lettres et colis, à Mostaganem, aux avisos de la ligne côtière de l'Ouest. La ligne côtiere assurait le service Oran/ Alger et retour tous les 10 jours. Ces courriers sont rares.

oran

PC 3730 de Mostaganem et cad BAT A VAP/ALGER ORAN (rare)

transit mostaganem

sans bm
Existent avec BM encadré ou non.bm

Sur ce dernier courrier la revendication "Par Cette" illustre bien ce mode d'acheminement usuel à cette époque pour le courrier à destination des villes côtières de l'Algérie.

colonies-fra

Trés exceptionnellement, les courriers étaient frappés du cachet type 15 Colonies FRA./CETTE, cachet normalement destiné aux arrivées en provenance des autres colonies. La lettre ci dessus date de 1849 donc ce cachet servait conjointement avec le type 15 CETTE/Bateau a vapeur ainsi qu'avec le type 15 Outremer/CETTE.
(Cachet trés rare indice 25 Pothion)



schiaffino
Enfin, ce document de connaissement maritime pour 4 mulets vivants d'Alger pour Sète, excluant les risques de mines et torpilles en ce 4 juin 1942.

   CORRESPONDANCES MARITIMES DIVERSES

 

Cachet d'entrée OUTREMER./CETTE en rouge (Salles n°157)

Lettre en provenance du Canada, à destination de Corse, réexpédiée de Cette par voie de Nice (VIA DI NIZZA), double entrée (Cette/outremer et Sardaigne/Antibes). A l'arrivée Décime rural. Trés exceptionnel pour décembre 1842.

 


Devant de lettre avec marque Type 17+GC822+PP et transit par Londres pour Montevideo.. Une destination rare à cette époque.

Lettre remise directement au navire "Bosphore" bateau postal des messageries impériales" en escale à Marseille à destination de Gênes le 14/08/1855. Lettre acheminée par voie de terre entre Cette et Marseille. RRR


Encore une lettre originale. Plusieurs particularités la distingue d'autres courriers : En premier lieu la taxe 4 biffée (taxe de 40 centimes pour le double de l'insuffisance d'affranchissement en tarif intérieur (ce devait être un automatisme du postier qui s'est ensuite rendu compte de son erreur). Rectification en taxe 10 (1 franc) correspondant au double de l'insuffisance d'affranchissement (40centimes de port international + 10 centimes de revendication de voie de mer par l'expéditeur). Deuxième particularité : cette lettre a été acheminée jusqu'à Nice puis expédiée par voie de terre (transit par vintimille) et enfin troisième particularité : le tardif cachet sarde NIZZA MARA alors que le rattachement de Nice à la France datait de février 1860.

Partie de CETTE le 6 Nov 1866, Elle ne retrouva pas le navire en quarantaine à Malte (15 Nov) et elle le suivit d'escale en escale Catane (22 Nov); Syracuse (23 Nov); Caltagerone (28 Nov); Palerme le 7 Janvier 1867 pour revenir par voie de terre par Marseille (13 janv) et retour à CETTE 14 Janvier 1867 par un ambulant ferroviaire soit un périple de 7 semaines à travers la méditerranée
 Autre lettre à périple : Partie de Cette retrouver un capitaine de navire, réexpédiée sur Cardiff (Pays de Galles), le bateau a de nouveau été manqué, la lettre s'est retrouvée aux rebuts.
cardiff 
lettreLes intendants de santé du port de CETTE en 1758 préviennent les autorités de risques d'épidémie. marque Lenain n°2 .
Ci-dessous  leur cachet de cire "SANITAS.CETTE" fermant la lettre au dos.

sceau

MARQUES MODERNES DIVERSES

escale
mont everest
  Escale du "Mont Everest" à Sete en 1933. Peu de choses connues sur ce cargo qui fut saisi par les autorités américaines et amarré dans le port de New York en 1940.


tarpon
 Marque de distribution de courrier sur le TARPON Cargo mixte transport de bananes et vivres en frigorifiques de la Cie Fabre-Frayssinet revendu en 1977 aux "Chargeurs Réunis" puis à    un armateur internationnal sous le nom de Kalissy, puis ferraillé en 1984
finnpolaris
finnpolaris
 Le FINNPOLARIS, cargo Finlandais construit en 1981 était destiné aux missions d'études en antartique. Il fit escale à Sète lors de sa mission de 1984/1985. Il sombra en antartique à la suite d'une collision avec un iceberg le 12 Aout 1991.
agadir
raimundo

 Escale du "Raimundo A" à Sète en 1985. Il s'agit d'un transport de vrac (photo ci dessous)

raimundo

 Rare marque d'escale de l'Agadir en service sur la ligne SETE TANGER. La COMANAV est en cessation de paiements. L'essentiel de l'armement (Bilali, Marrakech...) est consigné dans le port de Sete depuis 2011.

Départ de la mission du voilier Antartica de SETE . Expédition EREBUS 1993-1994

"Un texte d'Hérodote, datant du Ve siècle avant notre ère, prétend que, deux siècles auparavant, un pharaon aurait envoyé des marins réaliser une circumnavigation de l'Afrique d'est en ouest. Le périple aurait duré trois ans, au cours desquels l'équipage aurait accompli de longues haltes, semant du blé et moissonnant avant de reprendre le périple. Aucune preuve confirmant la réalité de ce récit n'ayant jamais été avancée, il a longtemps divisé les historiens.
André et Nady Gil-Artagnan ont consacré des années de recherches à ce sujet, pour en arriver à la conclusion que rien ne valait l'épreuve des faits. À la manière de Thor Heyerdhal et de son Kon Tiki, ils décident donc de faire la preuve par l'expérience que les marins égyptiens de l'Antiquité avaient effectué le tour complet de l'Afrique en passant par le cap de Bonne Espérance et le détroit de Gibraltar. Ils mettent en chantier un navire copié sur un bas relief ornant un temple égyptien, à bord duquel ils tenteront eux-mêmes l'aventure. La construction durera cinq années, exigeant son lot d'innovations. Le bateau reçoit le nom de Pount, du nom du pays mythique situé à l'embouchure de la mer Rouge. Seul le moteur facilitant les manoeuvres d'accostage différenciera le Pount de son modèle.
En juillet 1988, le Pount quitte Sète pour aller entamer son tour de l'Afrique en mer Rouge. À son bord, André, Nady, Bérénice et Aurélien - leurs deux enfants âgés de 7 et 8 ans - et deux équipiers. Chaque escale est l'occasion d'expériences et de péripéties inattendues. Les équipages évoluent. Les coups du sort de succèdent : paludisme foudroyant, complications administratives, coups de vents, rien ne leur est épargné. Malgré sa voile carrée qu'on croyait incapable de remonter au vent les côtes atlantiques, le Pount avance, et, deux années plus tard, rejoint enfin l'Égypte via la Méditerranée, apportant la preuve qu'un navire égyptien antique aura été capable de réaliser cette circumnavigation."

Le voyage du Pount arriva à son terme Alexandrie en Novembre 1990. Il fut détruit par un incendie en mai 2005 dans le port d'Aubagne.

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