MARCOPHILIE DE SETE

CHAPITRE VIII - Marcophilie Militaire de SETE (1870 - 1980) - Guerre 1914 / 1918
Description
Dates limites rencontrées
Rareté
Images

Les marques de commission de gare correspondent aux commissaires militaires présents dans toutes les gares importantes. Ils géraient les circulations militaires et accessoirement les courriers pour lesquels ils apposaient une marque de franchise.

Les premières marques sont linéaires et rares (2 pièces vues pour cette commission de gare)

RRR
A retrouver aussi dans les marques navales, ce tandem de cachets de l'intendance militaire (1 seule pièce vue)7/19157/1915RRRtransit
Les marques circulaires suivent. Elles sont courantes. On les trouve en rouge ou en violet, plus rarement en bleu.

Ces deux marques de gare sont souvent associées au tampon "GARE DE CETTE" T04.
1915
1919
courant


5 ou 6 centres de désinfection des trains militaires existent en France. Troyes, Cette...Ces marques sont rares.

Sur le cliché ci-après : une marque double de commission de gare et d'un train sanitaire semi permanent 12 de la 2ème armée de l'EST le 12/11/1917. Ce même train était déjà venu venu le 8/5/1917 signe d'une rotation régulière des trains sanitaires dans le centre de désinfection de CETTE.

8/1914
1919
RRR
Le ravitaillement en vins.. pour le moral des troupes!

RRR
Même l'inscription maritime bénéficiait de la franchise militaire car faisant partie de la gendarmerie.

courant
 Pendant le 1er conflit mondial, des commissaires spéciaux étaient nommés avec mission de surveiller les frontières. Assimilés à la gendarmerie, ils bénéficiaent également de la franchise postale

1917
RRR
commissaire spécial
Le 121° territorial est en casernement à CETTE à l'emplacement de l'actuel Lycée Charles de Gaulle.

courant
Les marques de franchise militaire avec déesse assise au centre sont nombreuses et toujours de mauvaise qualité. Ce sont des tampons de secrétariats de compagnie servant parfois de marque de franchise.

courant

Compagnies détachées à Cette

Compagnie spéciale du 122° territorial en casernement à CETTE. Il serait intéressant de savoir quelles étaient ses missions ? (2 marques connues : une linéaire et un cachet rond)

Autre compagnie spéciale en détachement, cette fois du 18° territorial. Il semble que ces compagnies spéciales étaient chargées de convoyer le ravitaillement car le 122° était engagé dans la somme et le 18° en Argonne. Cette etant le port de ravitaillement en vins, cela semble cohérent.

Détachement des forges de Toulouse ( Une usine de fabrication d'obus produisait en particulier les obus de 255 au 75 route de Montpellier à partir de 1915)

04/1916
12/1916
RRR
 cie speciale cie spe
forges
Les Prisonniers de Guerre 
cicr
cicr cicr

priso

  depot priso
A Cette, les Prisonniers de Guerre étaient casernés en trois endroits différents. Au fort Richelieu pour les Officiers et Ordonnances, dans la caserne du 121° d'Infanterie  pour les sous officiers et soldats et dans les hôpitaux pour les soldats blessés. L'ouverture des archives du CICR (Comité Internationnal de la Croix Rouge à Genève) en 2014 a permis de récupérer les rapports de visite des camps de Cette, en juin 1915 par les inspecteurs Suisses.  
Nous avons ainsi une indication interessante quant au nombre de prisonniers (ceci expliquant la rareté des marques). Notez le nom de la caserne "Lützsen" ? qui semble avoir été un quartier du 121° . Puis deux correspondances avec le Cicr qui a apposé son étiquette de classement à l'arrivée. Les lettres E S F A ou EF FF signifient Enquête Spéciale Fichier Français ou Fichier Allemand. ( Ce lien conduit à l'article concerné)
  Les blessés allemands se trouvaient non seulement à l’hôpital mixte, mais également dans les différents hôpitaux de la ville (HC 13, HC 33/52, HC 33, HC 52). Les officiers et leurs ordonnances, ont été transférés à Notre Dame de Mougères durant la 1° semaine du mois de novembre 1915 ce qui ajoute à la grande rareté des marques en provenance du Fort Richelieu. En effet, les autorités militaires avaient décidé à cette époque de regrouper les prisonniers des forteresses de la région, afin d’assurer une meilleure surveillance suite à des tentatives d’évasion à Mont-Louis.
Merci à Mr Stocky pour sa collaboration à cette page.
Le cachet de prisonniers du Fort de Richelieu  est différent du cachet de la caserne lutzen. ( "Cette" au centre au lieu de l' étoile allongée )
Les Marques de censure


Les marques de censure ou de franchise des correspondances de prisonniers de guerre ne sont pas faciles à trouver. Il en est connu actuellement 4 (3 marques de dépôt et une marque d'hôpital).

Ci contre une correspondance assez exceptionnelle :

Envoyée par l'interprète (mention manuscrite) du camp de prisonniers de Cette le 21/10/1917 vers l'Alsace française libérée .(Cachet Visé faible)..Contrôlé par l'autorité militaire (cachet contrôle postal du ministère de la guerre). Arrivée à Thann (cachet provisoire de province libérée) le 24/10/1917. De toute évidence une pièce maîtresse du 1er conflit mondial dans la marcophilie de Sète.

 Autre carte à destination de WESSERLING, le village le plus au nord de l'Alsace libérée, toujours avec le même tampon de censure postale. Mais cette fois, sur carte "civile" et non militaire ce qui est plus rare à trouver.

Autre marque de censure non répertoriée sur cette carte en provenance du Portugal. La trés rare cursive linéaire "Contrôlé par l'autorité militaire" . La carte a destination du secteur 105 (front de Champagne) est retournée à l'hôpital 13 de Cette.

Enfin une marque de censure du 12 juillet 1917, opérée par les douanes de Cette. Les douanes ont été intégrées à l'armée durant la 1ere GM. Une de leurs missions était la surveillance à l'entrée des frontières. Leurs marques de censure sont toutefois très rares. Ce courrier a ensuite été encore contrôlé au bureau central militaire à Paris.


 07/10/1915
29/6/1918
de peu fréquent à R
+Visé

alsacecensure
douane

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